Dir. S. Tordjman
Publié le 7 mai 2024 – Mis à jour le 26 juin 2025
Cet axe mis en place à la fin de l’année 2018, se définit moins par une série d’objets que par un questionnement commun - celui des croisements et des circulations entre espaces participant de la production des ordres sociaux et politiques-, appliqué à des terrains et des périodes variés. Ces croisements et circulations concernent d’abord les échelles d’analyses (locales, nationales, transnationales et internationales) et les scènes sociales afférentes. De façon complémentaire, cette opération s’intéresse aux relations entre les espaces sociaux et aux connexions (voire aux hybridations) entre les dynamiques sectorielles (politiques, juridiques, économiques, syndicales, militaires, confessionnelles, etc.).
Opération de recherche n°1 : « Les transformations de l’action publique à l’aune du multilatéralisme ».
Les relations internationales et l’analyse de l’action publique constituent deux entrées classiquement utilisées pour étudier la transnationalisation et / ou la mondialisation de l’action publique et le rôle spécifique des institutions internationales dans la gouvernance mondiale. Cependant, les fondements épistémologiques, les perspectives théoriques et les approches méthodologiques articulées par ces deux littératures sont rarement discutées simultanément. Cette opération de recherche vise donc à permettre une telle discussion critique en développant une lecture interdisciplinaire sur les rôles, les ressources et les pratiques des organisations internationales au regard de la production et de la mise en œuvre de l’action publique. L’objectif est double : en développant de nouveaux angles de recherche à l’interface de la sociologie, des relations internationales et des politiques publiques, il s’agit d’une part d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion dans l’analyse des institutions multilatérales et d’autre part, de repenser les processus d’élaboration des politiques publiques à l’aune de leur transnationalisation. Au-delà de questionnements transversaux sur les processus institutionnels et l’évolution des ordres régulatoires internationaux, cette opération s’attache à décliner sectoriellement ces réflexions en abordant les politiques climatiques et environnementales, universitaires et scientifiques, d’égalité femmes-hommes, ou de gestion des mobilités.
Opération de recherche n°2 : « Sociologie relationnelle des régimes politiques ».
Cette opération vise à rompre avec une démarche classificatoire classique dans l’étude des régimes politiques, tendant à isoler des types de régimes unitaires, homogènes et univoques dont la validité s’étendrait de façon continue sur un territoire national et pendant une période donnée. L’opération de recherche privilégie donc un point de vue relationnel, attentif aux modalités de production, de pérennisation, de contestation et de transformation de formes, de rapports et de modalités d’exercice de la domination en se donnant des interactions sociales comme objet d’analyse.
Opération de recherche n°3 : « les droits culturels dans le monde »
Définie et valorisée par plusieurs textes internationaux, la notion de droits culturels se diffuse au sein des États dans un contexte où les pouvoirs publics tendent à reformuler leur discours sur la « culture » et la « démocratisation culturelle ». Cette opération, dont la focale est essentiellement sectorielle et dont les cas empiriques font dialoguer la France, l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Indonésie, entend analyser la façon dont les « droits culturels » contribuent à diffuser de nouvelles valeurs et de nouvelles règles et, ce faisant, à bousculer une vision de la culture modelée par l’État-nation. Elle s’appuie principalement -mais non exclusivement- sur le projet CultuRight (2019-2025), financé par le Labex SMS de l’Université de Toulouse et le Ministère de la Culture et contribue à la consolidation de partenariats entre le LaSSP, des laboratoires recherche (CREDDI, LABERS, LRA, LISST-Cieu, LEREPS) et internationaux, ainsi que des acteurs institutionnels et associatifs.
Opération de recherche n°1 : « Les transformations de l’action publique à l’aune du multilatéralisme ».
Les relations internationales et l’analyse de l’action publique constituent deux entrées classiquement utilisées pour étudier la transnationalisation et / ou la mondialisation de l’action publique et le rôle spécifique des institutions internationales dans la gouvernance mondiale. Cependant, les fondements épistémologiques, les perspectives théoriques et les approches méthodologiques articulées par ces deux littératures sont rarement discutées simultanément. Cette opération de recherche vise donc à permettre une telle discussion critique en développant une lecture interdisciplinaire sur les rôles, les ressources et les pratiques des organisations internationales au regard de la production et de la mise en œuvre de l’action publique. L’objectif est double : en développant de nouveaux angles de recherche à l’interface de la sociologie, des relations internationales et des politiques publiques, il s’agit d’une part d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion dans l’analyse des institutions multilatérales et d’autre part, de repenser les processus d’élaboration des politiques publiques à l’aune de leur transnationalisation. Au-delà de questionnements transversaux sur les processus institutionnels et l’évolution des ordres régulatoires internationaux, cette opération s’attache à décliner sectoriellement ces réflexions en abordant les politiques climatiques et environnementales, universitaires et scientifiques, d’égalité femmes-hommes, ou de gestion des mobilités.
Opération de recherche n°2 : « Sociologie relationnelle des régimes politiques ».
Cette opération vise à rompre avec une démarche classificatoire classique dans l’étude des régimes politiques, tendant à isoler des types de régimes unitaires, homogènes et univoques dont la validité s’étendrait de façon continue sur un territoire national et pendant une période donnée. L’opération de recherche privilégie donc un point de vue relationnel, attentif aux modalités de production, de pérennisation, de contestation et de transformation de formes, de rapports et de modalités d’exercice de la domination en se donnant des interactions sociales comme objet d’analyse.
Opération de recherche n°3 : « les droits culturels dans le monde »
Définie et valorisée par plusieurs textes internationaux, la notion de droits culturels se diffuse au sein des États dans un contexte où les pouvoirs publics tendent à reformuler leur discours sur la « culture » et la « démocratisation culturelle ». Cette opération, dont la focale est essentiellement sectorielle et dont les cas empiriques font dialoguer la France, l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Indonésie, entend analyser la façon dont les « droits culturels » contribuent à diffuser de nouvelles valeurs et de nouvelles règles et, ce faisant, à bousculer une vision de la culture modelée par l’État-nation. Elle s’appuie principalement -mais non exclusivement- sur le projet CultuRight (2019-2025), financé par le Labex SMS de l’Université de Toulouse et le Ministère de la Culture et contribue à la consolidation de partenariats entre le LaSSP, des laboratoires recherche (CREDDI, LABERS, LRA, LISST-Cieu, LEREPS) et internationaux, ainsi que des acteurs institutionnels et associatifs.