Fouzia LAKHLEF

Fouzia LAKHLEF est doctorante en droit public au sein du LaSSP, dans le cadre d’un contrat doctoral avec l’ADEME.

Coordonnées :

Sciences Po Toulouse - Pôle Recherche LaSSP LEREPS
21 Allée de Brienne, 31685 Toulouse Cedex 6

Courriel : fouzialakhlef.paris gmail.com

Présentation

Diplômée d’un Master en droit de l’environnement à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Fouzia Lakhlef mène une thèse intitulée « Contribution à l’étude des inégalités environnementales en droit » sous la direction de la Professeure de droit public, Christel Cournil.


Mots clés :

  • inégalités environnementales
  • justice climatique
  • vulnérabilité environnementale
  • transition juste
  • principe de responsabilités communes mais...

Recherche

Investi par la recherche en sciences sociales depuis les années 1980, le phénomène des inégalités environnementales n’a pourtant jamais fait l’objet d’une étude globale en droit. Ce phénomène désigne l’inégale répartition de la qualité de l’environnement, due à l’exposition différenciée des groupes sociaux aux risques naturels et industriels, aux activités polluantes et aux nuisances. Les inégalités environnementales résultent également des disparités dans l’accès aux ressources vitales et aux aménités environnementales. Le notion traduit par ailleurs la distribution inéquitable des bénéfices et des charges des politiques environnementales et la capacité inégale d’agir sur son environnement.

Ce projet de thèse propose alors d’étudier comment l’accès à un environnement sain est (re)défini comme un enjeu de justice environnementale, à travers l’invocation de droits environnementaux, sociaux, économiques et culturels.
Dans son volet international, la question des inégalités environnementales suppose d’étudier les notions d’égalité et d’équité dans la répartition de la responsabilité concernant les dommages causés à l’environnement, liés aux émissions de gaz à effet de serre, aux ressources naturelles et aux transferts de déchets.

Dans son volet européen et français, le projet suppose d’étudier comment les inégalités d’exposition et de réponse des individus face à un environnement dégradé sont progressivement prises en compte par les normes et dans la jurisprudence, notamment à travers les notions de vulnérabilité et de non-discrimination.

À partir de la question de la répartition des bénéfices et des charges dans le cadre de la transition écologique, il s’agit de proposer des outils juridiques destinés à mieux prendre en compte les effets différenciés de la dégradation de l’environnement sur les populations.